Ce que dit la loi
Selon l'article L1152-1 du Code du travail, aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
L'article L1152-4 du même code précise qu'il appartient à l'employeur de prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements de harcèlement moral.
Le Code du travail n'impose au salarié aucun formalisme lorsqu'il prend acte de la rupture de son contrat de travail. Cependant, il ne peut se contenter d'arrêter de se rendre sur son lieu de travail. Il doit informer l'employeur de sa prise d'acte.
La prise d'acte doit être directement adressée à l'employeur (Cass. Soc., 14 septembre 2016 n°15-18189). Le salarié ne peut saisir le Conseil de prud'hommes (CPH) sans en avertir, au préalable, l'employeur. A défaut, la demande sera considérée par les juges comme une demande de résiliation judiciaire du contrat de travail (Cass. Soc., 16 mai 2012, n°10-15238).
Par ailleurs, la seule saisine du CPH par le salarié ne peut être assimilée à une prise d'acte (Cass. Soc., 1er février 2012, n°10-20732).
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Romain G.
le 23/03/2023
Lettre précise et bien détaillée. facile à compléter avec ses infos personnelles